Picardie La FRCA joue la carte du réseau interrégional
Réunie en assemblée générale, le 27 mai à Amiens, la Fédération régionale des coopératives de Picardie a milité pour travailler à l'échelle du réseau interrégional pour se faire davantage entendre.
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« Les coopératives agricoles picardes représentent une force économique importante dans la région, elles sont dynamiques, innovantes et compétitives, expliquait Bertrand Magnien, président de la FRCA Picardie, le 27 mai dernier à Amiens, lors de l'assemblée générale de la fédération. Mais en travaillant à l'échelle du réseau interrégional Coop de France Nord Bassin parisien, nous pesons plus lourd et avons plus de visibilité. Nous nous réjouissons d'ailleurs d'accueillir nouvellement au sein de ce réseau, la fédération régionale des coopératives de Haute-Normandie. »Le quart du chiffre d'affaires des coops françaisesEnsemble, les quatre fédérations régionales de Picardie, Ile-de-France, Nord-Pas-de-Calais et Haute-Normandie regroupent une centaine de coopératives qui comptent environ 30 000 associés coopérateurs et 25 000 salariés, et qui réalisent par leur activité dans le bassin et hors bassin, 22 milliards d'euros de chiffre d'affaires, soit le quart du chiffre d'affaires des coopératives agricoles françaises.La FRCA de Picardie, la plus structurée d'entre elles, puisqu'elle s'appuie sur une équipe de six salariés, s'emploie à accompagner collectivement ou individuellement les coopératives adhérentes, notamment dans trois domaines, l'agriculture durable, les risques industriels et professionnels et l'énergie. Elle a aussi et surtout pour vocation de faire se rencontrer et échanger des responsables de coopératives céréalières, laitières, sucrières, bovines, porcines, légumières, viticoles ... qui n'ont jamais l'occasion d'échanger.Mieux défendre certains dossiers« Certains secteurs restent fragiles, alors que d'autres réussissent plutôt bien », souligne Bertrand Magnien qui ne mâche pas ses mots pour défendre certains dossiers. « Notre environnement législatif et normatif ne nous aide malheureusement pas. On veut par exemple que nous produisions du blé avec des protéines, et on nous limite par des plans nitrates. On a déjà l'exemple du Danemark qui avec de fortes restrictions sur les apports d'azote, produit des blés avec 7 % de protéines. C'est cela que l'on veut ? »
Blandine Cailliez
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